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En groupe, en ligue, en procession,
En bannière, en slip, en veston,
Il est temps que je le confesse.
A pied, Ã cheval, et en voiture,
Avec des gros, des p'tits, des durs
Je suis de ceux qui manifestent.
Avec leurs gueules de travers,
Leurs fins de mois qui sonnent clair,
Les uns me trouvent tous les vices.
Avec leur teint calamiteux,
Leurs fins de mois qui sonnent creux,
D'autres trouvent que c'est justice.
Les paroles: [Merci bien]
La chanson était une réponse à celle de Georges Brassens "Le pluriel" ( Le pluriel ne vaut rien à l'homme et sitôt qu'on est plus de quatre on est une bande de cons. ).
Dommage qu'un an plus tard il ait chanté le contraire…
Comme pour Potemkine, ce n'est pas la version originale de 1966 que nous entendons ici, mais celle de 1980. Pour ceux qui l'ignoreraient, Ferrat a réenregistré au début des années 80 la quasi-totalité de son répertoire Barclay sur son nouveau label Temey, soit plus de 110 chansons sorties à l'origine entre 1961 et 1972. Ce n'est pas tellement une volonté de revisiter les orchestrations qui a motivé ce travail de masse, mais c'est lié au rachat de Barclay par Polygram, Ferrat craignant alors que ses disques soient purement et simplement retirés du catalogue par une multinationale qui n'aurait pas forcément fait grand cas de la chanson française. Finalement cette crainte s'est avérée infondée, Ferrat a même reconnu par la suite qu'il tirait l'essentiel de ses revenus de son catalogue Barclay.
Reste que les versions originales ont bien mieux vieilli que ces réenregistrements. Il faut dire que Temey, maison de disques fondée par Jean Ferrat et son directeur artistique Gérard Meys dans les années 70, avait des moyens plus modestes. Et les nouveaux arrangements ont parfois tendance à dénaturer les chansons, dommage, on aurait pu espérer mieux du grand Alain Goraguer.
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