Dis moi, Céline, les années ont passé 
Pourquoi n'as tu jamais pensé à te marier ? 
De toutes les filles qui vivaient ici 
Tu es la seule sans mari 
 
Non, non, non, ne rougis pas, non, ne pleure pas 
Tu as, tu as toujours tes beaux yeux 
Ne rougis pas, non, ne pleure pas 
Tu aurais pu rendre un homme heureux 
 
Hej, dis moi, Céline, les années ont passé 
Pourquoi n'as tu jamais pensé à t'épiler ? 
De toutes les filles que l'on ait connu 
Tu es sur'ment la plus velue 
 
Non, non, non, ne rougis pas, non, ne rougis pas 
Tu as, tu as toujours tes beaux yeux 
Ne rougis pas, non, ne pleure pas 
Tu aurais pu rendre un homme heureux 
 
Hej, dis moi, Céline, les années ont passé 
Pourquoi n'as tu jamais pensé à t'dépenser ? 
De toutes les filles que l'on ait ici 
Tu es celle qui n'a pas maigri 
 
Non, non, non, ne rougis pas, non, ne rougis pas 
Tu as, tu as toujours tes beaux yeux 
Ne rougis pas, non, ne pleure pas 
Tu aurais pu rendre un homme heureux, ska ! 
 
Mais non, Céline, ta vie n'est pas foutue 
Ne pense pas au mari que tu n'as jamais eu 
Pour en trouver il est encore temps 
Car tu n'as que quatre-vingt ans 
 
Non, non, non, ne rougis pas, non, ne rougis pas 
Tu as, tu as toujours tes beaux yeux 
Ne rougis pas, non, ne pleure pas 
Tu aurais pu rendre un homme heureux, oui-da ! 
                   		    
   Transcripteur : hre mgþýe  | 
                                    
                                
La chanson d'Hugues Aufray, "Céline" a été adaptée en néerlandais, sous l'intitulé "Kom mee, Martijn", chantée par Thérèse Steinmetz alors que Sanne interprétait "Celine".
La version italienne a été interprétée par Jonathan & Michelle.
La chanson a été reprise par Les Diamants, par Didier Barbelivien, par Jean-Jacques Debout, par Alain Bashung, par Gilles Marchal, par les Castafiores et par Karim Gharbi.
Parmi les curiosités, notons la version du Pifouz Band et celle de Vincent Malone.
En 2021, oser laisser entendre qu'une dame n'a pas trouvé l'amour parce qu'elle n'était ni mince ni épilée n'est plus du tout considéré comme de l'humour. La Céline d'Aufray s'est sacrifiée pour élever ses frères et sœurs, celle des Pifouz a juste refusé de suivre les diktats de la mode. C'est peut-être moins noble, en tout cas moins romantique.
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