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Fiche disque de ... 
                
                  Armand Mestral  - Le chant des ouvriers
 
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		    		     Titre : Le chant des ouvriers 
					                     
		                		      		        Année : 1971 
		        
		      
                      Auteurs compositeurs : Pierre Dupont  
                       
		                           Durée :  3 m 57 s  
                     
                                            Label : Disc'AZ 
                     
                                                                  Référence :  STEC LP 89 
                     
                                                                                
                     
                    
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                  Paroles
 
                 
                
                  
                   Nous dont la lampe le matin, 
Au clairon du coq se rallume, 
Nous tous qu'un salaire incertain 
Ramène avant l'aube à l'enclume 
Nous qui des bras, des pieds, des mains, 
De tout le corps luttons sans cesse, 
Sans abriter nos lendemains 
Contre le froid de la vieillesse. 
Refrain 
Aimons-nous et quand nous pouvons 
Nous unir pour boire à la ronde, 
Que le canon se taise ou gronde, 
Buvons, buvons, buvons! 
À l'indépendance du monde! 
Nos bras sans relâche tendus, 
Aux flots jaloux, au sol avare, 
Ravissent leurs trésors perdus, 
Ce qui nourrit et ce qui pare : 
Perles, diamants et métaux, 
Fruits du coteau, grains de la plaine ; 
Pauvres moutons, quels bons manteaux 
Il se tisse avec notre laine ! 
 
Quels fruits tirons-nous des labeurs 
Qui courbent nos maigres échines? 
Où vont les flots de nos sueurs? 
Nous ne sommes que des machines. 
Nos Babels montent jusqu'au ciel, 
La terre nous doit ses merveilles 
Dés qu'elles ont fini le miel, 
Le maître chasse les abeilles. 
 
Au fils chétif d'un étranger 
Nos femmes tendent leurs mamelles, 
Et lui plus tard croit déroger 
En daignant s'asseoir auprès d'elles. 
De nos jours, le droit du seigneur 
Pèse sur nous plus despotique : 
Nos filles vendent leur honneur 
Aux derniers courtauds de boutique. 
 
Mal vêtus, logés dans des trous, 
Sous les combles, dans les décombres 
Nous vivons avec les hiboux 
Et les larrons amis des ombres; 
Cependant notre sang vermeil 
Coule impétueux dans nos veines 
Nous nous plairions au grand soleil 
Et sous les rameaux verts des chênes. 
 
À chaque fois que par torrents 
Notre sang coule sur le monde, 
C'est toujours pour quelques tyrans 
Que cette rosée est féconde; 
Ménageons-le dorénavant 
L'amour est plus fort que la guerre; 
En attendant qu'un meilleur vent 
Souffle du ciel ou de la terre. 
                                     
                                
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